Revenus complémentaires à la retraite : solutions et limites 2025
La retraite s'accompagne souvent d'une baisse significative des revenus, parfois difficile à vivre quand les dépenses, elles, ne diminuent pas. Entre le loyer, les charges courantes et surtout les frais de santé qui augmentent avec l'âge, beaucoup de retraités cherchent des solutions pour compléter leur pension. Vous vous demandez peut-être s'il est possible de continuer à travailler, de louer une chambre ou d'investir pour arrondir les fins de mois ? La réponse est oui, mais avec certaines règles à connaître. Cet article vous guide à travers les différentes possibilités de revenus complémentaires adaptées aux retraités, leurs avantages, leurs contraintes et surtout, leur impact sur votre situation fiscale et sociale.
Comprendre la situation financière des retraités français
Les chiffres parlent d'eux-mêmes : selon la DREES, la pension moyenne de retraite s'établit autour de 1 500 euros brut par mois en 2025. Mais cette moyenne cache des disparités importantes. Les femmes, notamment, touchent en moyenne 40% de moins que les hommes, souvent en raison de carrières incomplètes ou de temps partiels.
Pour beaucoup, cette pension ne suffit pas à maintenir le niveau de vie antérieur. Le taux de remplacement, c'est-à-dire le rapport entre la retraite et le dernier salaire, tourne généralement autour de 70% pour un salarié du privé. Autrement dit, on perd environ un tiers de ses revenus du jour au lendemain.
Ajoutez à cela l'augmentation des dépenses de santé avec l'âge. Même avec une bonne mutuelle senior, le reste à charge peut peser lourd dans le budget. Entre les lunettes à renouveler, les prothèses dentaires et les dépassements d'honoraires, on comprend vite pourquoi tant de retraités cherchent des revenus complémentaires.
Le cumul emploi-retraite : reprendre une activité
Les deux régimes de cumul emploi-retraite
Depuis 2015, deux types de cumul emploi-retraite coexistent. Le cumul libéralisé permet de travailler sans limite de revenus, mais sous conditions strictes. Il faut avoir liquidé toutes ses retraites obligatoires, de base et complémentaires, et avoir atteint l'âge légal de départ avec le taux plein. Si ces conditions sont réunies, vous pouvez gagner ce que vous voulez.
Le cumul plafonné, lui, s'applique quand on n'a pas le taux plein. Dans ce cas, vos revenus professionnels ne peuvent pas dépasser la moyenne de vos trois derniers salaires, ou 1,6 fois le SMIC si c'est plus avantageux. Dépassez ce plafond, et votre pension sera suspendue.
Attention à la caisse de retraite
Un point méconnu mais crucial : depuis 2023, les cotisations versées dans le cadre d'un cumul emploi-retraite ne génèrent plus de nouveaux droits à la retraite. Vous cotisez, mais ces cotisations ne vous rapporteront rien en termes de pension. C'est frustrant, mais c'est la règle actuelle.
Par contre, si vous reprenez une activité dans un régime où vous n'avez jamais cotisé auparavant, là vous créez de nouveaux droits. C'est rare, mais ça peut arriver.
Les secteurs qui recrutent les seniors
Certains secteurs apprécient particulièrement l'expérience et la fiabilité des seniors. La grande distribution recrute souvent des retraités pour des postes de conseillers clientèle ou d'inventoristes. Le secteur du service à la personne aussi, notamment pour accompagner d'autres seniors.
L'enseignement privé cherche régulièrement des professeurs retraités pour du soutien scolaire. Et de plus en plus, le consulting permet aux anciens cadres de valoriser leur expertise à leur rythme, en mission ponctuelle.
La location : des revenus réguliers sans trop d'effort
Louer une partie de son logement
Vous avez une grande maison devenue trop vaste depuis que les enfants sont partis ? Louer une chambre peut générer un revenu mensuel appréciable. Mieux encore : sous certaines conditions, ces revenus sont exonérés d'impôt.
Si vous louez une chambre chez vous avec des services (petit-déjeuner, linge...), vous pouvez facturer jusqu'à 199 euros par an et par mètre carré en franchise d'impôt. Pour une chambre de 12 m², ça fait presque 2 400 euros annuels non imposés.
La location meublée classique fonctionne aussi. Vous déclarez les loyers en revenus fonciers, mais vous bénéficiez d'un abattement de 50% si vous optez pour le régime micro-BIC. Concrètement, si vous encaissez 6 000 euros de loyers annuels, vous n'êtes imposé que sur 3 000 euros.
Attention aux règles de copropriété
Avant de vous lancer, vérifiez votre règlement de copropriété. Certains interdisent la location saisonnière ou imposent des restrictions. Même chose si vous êtes locataire : l'accord écrit du propriétaire est indispensable.
La colocation senior : tendance montante
De plus en plus de retraités optent pour la colocation. Pas forcément par contrainte financière, mais aussi pour rompre la solitude. Des plateformes spécialisées comme Cohabilis ou Ensemble 2 Générations mettent en relation seniors et colocataires, parfois intergénérationnels.
Cette formule présente un double avantage : revenus complémentaires et lien social. Certaines mairies proposent même des aides pour adapter le logement à la colocation.
Les revenus du patrimoine et de l'épargne
L'assurance vie : souplesse et transmission
L'assurance vie reste le placement préféré des Français, et pour cause. Passé huit ans de détention, vous pouvez retirer jusqu'à 4 600 euros par an (9 200 euros pour un couple) sans payer d'impôt sur les intérêts. Seuls les prélèvements sociaux de 17,2% s'appliquent.
Cette souplesse est précieuse quand on a besoin d'un complément de revenu ponctuel : travaux dans la maison, achat d'un véhicule, aide financière à un enfant... Vous piochez quand vous voulez.
Les SCPI : toucher des loyers sans gérer
Vous trouvez la location immobilière trop contraignante ? Les Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI) permettent d'investir dans l'immobilier sans gérer quoi que ce soit. Vous achetez des parts, et vous touchez des revenus locatifs trimestriels.
Le rendement tourne généralement autour de 4 à 5% par an, ce qui est honnête. Par contre, ces revenus sont imposés comme des revenus fonciers, donc au barème progressif de l'impôt sur le revenu. Et il faut compter des frais d'entrée souvent élevés, autour de 10%.
Le PER : défiscaliser en préparant demain
Le Plan d'Épargne Retraite peut sembler contre-intuitif quand on est déjà retraité. Pourtant, si vous avez encore des revenus imposables (cumul emploi-retraite, revenus fonciers importants), alimenter un PER permet de réduire votre impôt immédiatement.
À la sortie, vous récupérez votre capital sous forme de rente ou de capital, mais cette fois imposé. L'astuce ? Sortir en capital plusieurs années après, quand vos revenus imposables ont baissé, pour optimiser la fiscalité.
Les activités indépendantes et micro-entreprise
Le statut auto-entrepreneur : simplicité administrative
Créer une micro-entreprise après 60 ans n'a rien d'exceptionnel. Que vous soyez consultant, artisan, créateur, ce statut offre une grande souplesse. Les démarches sont simplifiées, et vous ne payez des charges que sur ce que vous encaissez réellement.
Les plafonds de chiffre d'affaires sont fixés à 77 700 euros pour les prestations de services et 188 700 euros pour la vente de marchandises. Largement suffisant pour la plupart des activités complémentaires.
Point important : ces revenus s'ajoutent à votre pension pour le calcul de votre revenu fiscal de référence. Ils peuvent donc impacter votre taux de CSG ou votre éligibilité à certaines aides.
Valoriser son expertise autrement
L'économie collaborative offre des opportunités intéressantes. Vous maîtrisez une langue étrangère ? Des plateformes comme Superprof mettent en relation professeurs et élèves. Vous adorez cuisiner ? Cookening permet d'organiser des dîners chez soi moyennant rétribution.
Certains retraités se lancent dans la vente en ligne d'objets artisanaux sur Etsy, d'autres proposent du gardiennage de maisons via TrustedHousesitters. L'important est de trouver une activité qui vous plaît, sinon ça devient une corvée.
L'investissement locatif : stratégies adaptées aux seniors
Privilégier le locatif meublé
La Location Meublée Non Professionnelle (LMNP) présente des avantages fiscaux intéressants pour les retraités. Contrairement à la location vide, le régime fiscal est plus favorable. Avec le régime réel, vous pouvez amortir le bien et les meubles, ce qui réduit considérablement votre imposition.
Certains retraités investissent dans des résidences services (étudiantes, seniors, tourisme). Le gestionnaire s'occupe de tout : recherche de locataires, entretien, gestion quotidienne. Vous touchez un loyer garanti, même si le logement est vacant.
Attention à l'endettement après 60 ans
Emprunter pour investir quand on est retraité n'est pas impossible, mais les banques sont plus frileuses. Elles regardent votre taux d'endettement, mais aussi votre âge et l'assurance emprunteur, qui coûte plus cher passé 65 ans.
L'astuce ? Emprunter sur une durée courte (10-12 ans maximum) avec un bon apport personnel (au moins 30%). Ou acheter comptant si vous en avez les moyens, en vendant par exemple une résidence secondaire devenue inutile.
La nue-propriété : moins connu mais malin
Acheter la nue-propriété d'un bien pendant qu'un usufruitier l'occupe peut être une stratégie patrimoniale intelligente. Vous achetez avec une décote importante (40 à 60% selon l'âge de l'usufruitier), et vous récupérez la pleine propriété à terme.
Certes, vous ne touchez pas de loyers immédiatement, mais vous constituez un patrimoine pour moins cher, que vous pourrez transmettre ou revendre plus tard. Cette stratégie convient surtout si vous avez de la trésorerie disponible et que vous visez le long terme.
Les aides et dispositifs méconnus
Le tutorat et le mentorat rémunéré
Plusieurs dispositifs permettent aux retraités de transmettre leur savoir tout en percevant une rémunération. L'Association pour le Droit à l'Initiative Économique (ADIE) cherche régulièrement des bénévoles-mentors pour accompagner des créateurs d'entreprise.
Certaines grandes entreprises mettent en place des programmes de mentorat intergénérationnel, parfois rémunérés. Les CCI proposent aussi des missions d'appui conseil pour les TPE, souvent indemnisées.
Les jobs de citoyen senior
Les municipalités recrutent de plus en plus de seniors pour des missions d'intérêt général : aide aux devoirs dans les écoles, médiation en bibliothèque, accompagnement numérique... Ces missions sont parfois bénévoles, mais de plus en plus souvent indemnisées, même modestement.
Attention aux fraudes et arnaques
Méfiez-vous des promesses de revenus mirobolants sans effort. Les arnaques ciblant les seniors se multiplient : fausses formations payantes, investissements douteux, systèmes pyramidaux déguisés... Si ça semble trop beau pour être vrai, c'est probablement le cas.
Vérifiez toujours l'agrément AMF (Autorité des Marchés Financiers) avant tout investissement financier, et consultez le registre ORIAS pour les conseillers en assurance ou courtiers.
Impact sur votre protection sociale et votre mutuelle
Les cotisations sociales à prévoir
Quand vous générez des revenus complémentaires, vous payez des cotisations sociales. Pour un auto-entrepreneur, elles représentent environ 22% du chiffre d'affaires en prestations de services, 12,8% en vente de marchandises.
Ces cotisations ne créent plus de droits à la retraite en cumul emploi-retraite, on l'a vu. Par contre, elles financent toujours l'assurance maladie et les allocations familiales.
L'impact sur votre complémentaire santé
Vos revenus complémentaires peuvent vous faire basculer dans une tranche supérieure de taux de CSG. Or, ce taux impacte votre pension de retraite nette. En 2025, si votre revenu fiscal de référence dépasse certains seuils, vous passez du taux réduit (3,8%) au taux médian (6,6%) voire au taux normal (8,3%).
Cette augmentation de CSG réduit mécaniquement votre pension nette. Il faut donc bien calculer si le jeu en vaut la chandelle : gagner 3 000 euros de plus par an en revenus complémentaires, mais perdre 500 euros de pension nette à cause d'une hausse de CSG, ça fait réfléchir.
Concernant votre mutuelle senior, vérifiez qu'elle couvre bien vos besoins actuels. Certains retraités ayant des revenus complémentaires importants peuvent perdre le bénéfice de la Complémentaire Santé Solidaire (CSS), l'ancienne CMU-C. Le plafond de ressources est assez bas : environ 10 000 euros annuels pour une personne seule en 2025.
Le cas particulier des retraités invalides
Si vous touchez une pension d'invalidité en plus de votre retraite, les règles du cumul emploi-retraite s'appliquent différemment. La reprise d'activité peut entraîner la suspension de la pension d'invalidité. Renseignez-vous bien auprès de votre caisse avant de vous lancer.
Optimiser fiscalement ses revenus complémentaires
Les niches fiscales encore accessibles
Même retraité, vous pouvez bénéficier de certaines réductions d'impôt. Employer un salarié à domicile (aide-ménagère, jardinier...) ouvre droit à un crédit d'impôt de 50% des dépenses, dans la limite de 12 000 euros par an.
Les dons aux associations donnent droit à une réduction de 66% du montant donné (75% pour certains organismes d'aide aux personnes en difficulté). Si vous faites des travaux de rénovation énergétique, MaPrimeRénov' reste accessible aux retraités, sous conditions de ressources.
Fractionner ses revenus dans le temps
Si vous avez le choix du timing pour percevoir certains revenus (rachat d'assurance vie, vente d'un bien...), étalez-les sur plusieurs années pour éviter de franchir brutalement un seuil fiscal. Mieux vaut toucher 10 000 euros par an pendant trois ans qu'un versement de 30 000 euros d'un coup, qui vous ferait basculer dans une tranche marginale d'imposition supérieure.
Cette stratégie fonctionne aussi pour les plus-values immobilières si vous vendez plusieurs biens : échelonnez les ventes.
Le PAS adapté aux revenus variables
Le Prélèvement À la Source s'adapte plutôt bien aux revenus complémentaires variables. Si vous démarrez une activité, vous pouvez moduler votre taux en cours d'année pour éviter les mauvaises surprises. L'administration fiscale recalculera l'année suivante en fonction de vos revenus réels.
Les erreurs à éviter absolument
Ne pas déclarer ses revenus complémentaires
C'est la faute la plus courante et la plus coûteuse. Certains retraités pensent que de "petits" revenus complémentaires (location occasionnelle, vente sur Leboncoin...) n'ont pas à être déclarés. Erreur. Tout revenu doit être déclaré, même modeste.
Les services fiscaux croisent de plus en plus de fichiers et repèrent facilement les incohérences. Le redressement peut être sévère : rappel d'impôt, majorations, pénalités... Sans compter le stress.
Sous-estimer l'impact sur les prestations sociales
Des revenus complémentaires trop importants peuvent vous faire perdre certaines aides : allocation personnalisée d'autonomie (APA), aide au logement, tarifs sociaux de l'énergie... Avant de vous lancer, calculez bien l'impact global.
Il arrive qu'en gagnant 2 000 euros de plus par an, vous perdiez 1 500 euros d'aides. Le bénéfice net devient ridicule par rapport à l'effort fourni.
Négliger l'aspect administratif
Créer une micro-entreprise, c'est aussi des obligations déclaratives : chiffre d'affaires à déclarer chaque mois ou trimestre, cotisations à payer, facturation conforme... Si la gestion administrative vous rebute, ce n'est peut-être pas fait pour vous.
Certains retraités se retrouvent dépassés et finissent par abandonner leur activité, parfois en ayant accumulé des retards de déclaration et des pénalités.
Questions fréquentes (FAQ)
Puis-je cumuler ma retraite avec un emploi salarié sans limite de revenus ?
Oui, mais seulement si vous avez liquidé l'ensemble de vos retraites (de base et complémentaires, tous régimes confondus) et que vous avez atteint l'âge légal avec le taux plein. Dans ce cas, vous pouvez travailler et gagner autant que vous voulez. Si ces conditions ne sont pas remplies, un plafond s'applique : vos revenus d'activité ne doivent pas dépasser la moyenne de vos trois derniers salaires, ou 1,6 fois le SMIC si c'est plus favorable.
Les revenus complémentaires augmentent-ils ma future retraite ?
Non. Depuis la réforme de 2023, les cotisations versées dans le cadre d'un cumul emploi-retraite ne créent plus de nouveaux droits à la retraite. Vous cotisez pour la solidarité nationale, mais ces cotisations n'augmenteront pas votre pension. Exception : si vous reprenez une activité dans un régime de retraite où vous n'avez jamais cotisé auparavant, là vous créez des droits dans ce nouveau régime.
Comment sont imposés les revenus locatifs à la retraite ?
Les revenus locatifs sont imposés comme des revenus fonciers. Pour une location vide, vous déclarez les loyers perçus et bénéficiez d'un abattement forfaitaire de 30% si vous optez pour le micro-foncier (sous 15 000 euros de loyers annuels). Pour une location meublée, c'est le régime des BIC qui s'applique, avec un abattement de 50% en micro-BIC. Ces revenus s'ajoutent à votre pension de retraite pour le calcul de votre impôt sur le revenu et peuvent impacter votre taux de CSG.
Ai-je le droit de créer une micro-entreprise en étant retraité ?
Absolument. Il n'y a aucune limite d'âge pour créer une micro-entreprise. Les démarches sont simples et peuvent se faire en ligne. Vous déclarez votre chiffre d'affaires mensuellement ou trimestriellement, et vous payez vos cotisations sociales en fonction de ce que vous encaissez réellement. Attention toutefois : ces revenus s'ajoutent à votre pension pour le calcul de votre revenu fiscal de référence et peuvent impacter certaines aides ou votre taux de CSG.
Louer une chambre chez moi est-il vraiment exonéré d'impôt ?
Oui, sous certaines conditions. Si vous louez une ou plusieurs pièces de votre résidence principale avec fourniture de prestations (petit-déjeuner, ménage, linge de maison...), les revenus sont exonérés d'impôt dans la limite de 199 euros par an et par mètre carré de surface louée. Par exemple, pour une chambre de 15 m², vous pouvez percevoir jusqu'à 2 985 euros annuels sans payer d'impôt. Au-delà de ce plafond, vous devez déclarer l'excédent. Sans prestations para-hôtelières, les revenus sont toujours imposables.
Générer des revenus complémentaires à la retraite n'est pas seulement une question d'argent. C'est aussi maintenir un lien social, rester actif, se sentir utile. Que vous optiez pour le cumul emploi-retraite, la location d'une partie de votre logement, l'investissement ou une activité indépendante, les possibilités existent.
L'essentiel est de bien mesurer l'impact fiscal et social de ces revenus, pour ne pas avoir de mauvaises surprises. Calculez le bénéfice net réel, en tenant compte de l'impôt supplémentaire, de la hausse éventuelle de CSG et de la perte potentielle de certaines aides.
Et surtout, choisissez une activité qui vous plaît. Travailler à 70 ans par contrainte financière pure, sans plaisir aucun, c'est l'assurance de s'épuiser. Trouver le bon équilibre entre complément de revenus et qualité de vie, c'est ça la clé d'une retraite épanouie.
Si vos revenus complémentaires vous permettent de mieux vous protéger côté santé, n'hésitez pas à comparer les offres de mutuelles seniors pour trouver celle qui correspond vraiment à vos besoins actuels. Une bonne couverture santé reste le meilleur investissement pour profiter sereinement de cette nouvelle étape de vie.
Sources :
- Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES)
- Caisse Nationale d'Assurance Vieillesse (CNAV)
- Service Public (service-public.fr)
- Ministère de l'Économie et des Finances
- Autorité des Marchés Financiers (AMF)
- URSSAF
- Fédération Française de l'Assurance